50 000 euros et une fenêtre parlementaire pour le CCPAB
Après huit ans d’existence, le gouvernement a reconnu que le conseil consultatif des populations amérindiennes et bushinenge, n’a ni les moyens financiers ni le statut nécessaires pour « assurer une meilleure représentation des populations autochtones de Guyane et de promouvoir leurs intérêts spécifiques ». Une déclaration de George Pau-Langevin, la ministre des Outre-mer en déplacement officiel en Guyane pour 48 heures, était attendue sur la place a (re)donner au conseil consultatif des populations amérindiennes et bushinenge (CCPAB). Ce sujet couvait depuis longtemps et semblait voué aux fonds de tiroirs ministériels. Mais l’affaire du couachi est passée par-là. George Pau-Langevin a annoncé que…
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3 commentaires
il y a des associations en sommeil ou qui ne sont plus actives du tout qui ne doivent plus figurer parmi les membres du CCPAB. Et je ne comprend pas non plus la présence du Parc Amazonien ni du Parc Naturel de Guyane au sein du CCPAB??? Il s’agit bien d’un Conseil Consultatif des Peuples Autochtones et Bushinengué non ? Il faut revoir tout ça…
Pour bien jouer son rôle, le CCPAB aurait besoin d’un permanent à temps plein, un peu comme un attaché parlementaire ou un chef de cabinet. Il faudrait un budget de 70-80 000 € pour le salaire et tous les frais liés à ce poste (loyer, téléphone, déplacements, …). A cela devrait s’ajouter 20-30 000 € de déplacement et hébergement pour organiser des réunions entre tous les membres, qui sont des bénévoles, donnent leur temps, mais n’ont pas à assumer ces frais pour un intérêt collectif. Cela fait 100 000 € en tout et l’on en est à la moitié…
Quand donc ne ferons nous plus les choses à moitié en Guyane ?
On les fait à 200% pour les nantis (qui travaillent pour eux-mêmes) mais à moitié pour les laissés pour compte même s’il y a aussi des Amérindiens caviar qui squattent nos médias…