Suicide dans la gendarmerie de Camopi : dix Amérindiens, une association et la commune assignent le préfet au tribunal
La première étape d’une procédure judiciaire particulière est programmée devant le tribunal de grande instance de Cayenne ce jeudi 3 juillet à 9 heures. Les proches d’un Amérindien de Camopi qui s’est donné la mort, la nuit du 7 au 8 janvier 2011 dans les locaux de la gendarmerie de cette commune, assignent en effet l’État, via son représentant local, le préfet, devant le tribunal civil de Cayenne. L’ONAG (Organisation des nations autochtones de Guyane) et la commune de Camopi font aussi partie des personnes qui assignent le préfet. Cette première audience ne sera pas encore une audience de plaidoiries…
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3 commentaires
Et notre interlocuteur d’ajouter : “il y a aussi une question plus bassement matérielle. Ce n’est pas tout de transporter le corps sur Cayenne. Mais ensuite comment le rend-on à la famille à Camopi ? Sur quel budget ?”
ca me fait rigoler , cette phrase , en juillet 2013 lorsque un orpailleur clandestin a été abbatue par les gendarmes sur la camopi , son corps a été transporté a cayenne en helico pour autopsie , et le meme helico a ramené le corps , pour le remettre a la famille a villa Brazil entre temps il ya eu des coups de fusil de la part des bresiliens de villa brazil pour venger cet orpailleur clandestin , a l’ilet Moulat et camopi bourg j’y etais present , comment peux ton permettre a des bresiliens de venir sur le territoire de la commune faire justice
sur le territoire francais ,
il y de quoi se poser des questions
J’aime bien les propos de l’officier de gendarmerie qui semble faire la part des choses. Ça nous change de l’angélisme larmoyant de certaines associations ou militants gauchistes dévoués à la cause amérindienne sacrée
On comprend vite le message de fond des autorités coutumières et de la famille : « laissez nous cogner tranquillement sur nos femmes, ça ne vous regarde pas »…