Soutiens et opposants à l’UTG
Alors que sonne la cinquième semaine de conflit social, la CCIG condamne le bras de fer qui oppose les « 75 grévistes de Edf » (sur « 483 salariés », chiffres de ce jeudi 29 octobre selon la direction régionale de Edf) emmenés par l’UTG Eclairage à la direction régionale. Le président de la chambre de commerce et d’industrie, Richard Gabriel, s’est dit mardi, par voie de presse, « particulièrement préoccupé par la soudaine dégradation du conflit social à EDF Guyane (…) il regrette les atteintes portées aux entreprises, à leurs clients et à leurs salariés, rappelle que toute action à conséquences collectives doit respecter…
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27 commentaires
75 personnes qui prennent en otages 200000 citoyens qui ne leur ont rien demandé. La liberté syndicale doit avoir des limites. Nous verrons bien si la justice se fait respecter, j’en doute fort. Surtout pas de vagues.
Un bon article avec de bonnes questions. Ce qui nous change de la pravda lokale FG . Continuez !
UTG , Léon,Karam , resistants de la dernière heure …
Content de vous retrouver Marion. Ton sans concession. La démocratie respire.
Bravo
Assez d’accord avec vous, enfin un article où les grévistes sont placés face à leurs contradictions. Et au delà des grévistes, de la société civile guyanaise toute entière, qui n’a pas réellement saisi l’enjeu au moment où l’Etat le permettait encore.
Cette même société civile qui se plaint que quelques écologistes cherchent à « mettre la Guyane sous cloche »… Faut pas leur en vouloir ! Ils sont les seuls à véritablement apporter leur pierre à l’édifice, alors que tout le monde laisse des bureaux d’études venus de l’extérieur (voire même mandatés par Paris/EDF France/illuminatis, lol) faire la pluie et le beau temps sur la politique énergétique guyanaise, avec le concours d’incompétents notoires comme madame Sirder.
Où sont les programmes des politiciens guyanais sur l’énergie ? Et paradoxalement, ont-ils véritablement le pouvoir de se faire entendre ?
UTG va obtenir 9 emplois chez EDF, en même temps a signé pour 9 licenciements à la SIGUY peut on m’expliquer.
Ben les 9 de la SIGUY vont se retrouver chez EDF ! Ça vous paraît compliqué ? :D
Euh… la RCT c’est sur l’île de Cayenne non ? Pas sur l’ouest ! :)
Oui ! On dira que je me suis emmêlée les doigts sur le clavier.
Il serait temps que Karam arrête sa position. Que cherche t il exactement ? Bertrand en soutien des grévistes, on aura tout vu. Tout pour tenter d’exister encore un peu.Et Tien Liong, peu entendu sur ce point,et sur la PPE. Que propose t il, lui qui est candidat officiel à la CTG ?
Je n ai entendu que Alexandre et Berthelot. C est bien peu pour l information des électeurs.
La Guyane a-telle les moyens de s’offrir une grève à la Macron ? Les containers et reefers se remplissent en métropole (on est à 45 jours des fêtes). Seriez-vous prêts à passer un Noël sans cadeaux, sans jouets, sans vin, sans champagne ? Qui va céder le premier ? Je prends les paris. Ce qui tombe mal, c’est le vote pour la CTG en même temps que ce mois de décembre(1/12ème de l’année mais 1/10ème du chiffre d’affaires annuel) consacré aux réjouissances. L’EDF Guyane va recevoir un coup de pied là où je pense, venant de Paris pour que les vagues se calment. Karam aura sauvé la Guyane.
Bel article objectif. Pourquoi ne pas interroger la majorité silencieuse, vous seriez étonné de leur témoignage (pas en faveur de l’utg je peux vous l’assurer) et pourtant cette même majorité qui par le passé à voter pour l’UTG aux élections professionnelles.
Les routiers, le port, l’aéroport,edf, quelle coalition! Lorsque EDF UTG ECLAIRAGE, aura obtenu peut être les emplois « guyanais » qu’elle souhaite; combien d’entreprises en Guyane SERONT MORTES? QUEL genre de société nous propose l’UTG en Guyane au regard de ce conflit ?
Une société unie, fraternelle, égalitaire, démocratique et solidaire, c’est évident !
Ok ils nous agassent mais Mantez et Lambert eux, peuvent prendre la Guyane en otage et menacer l’État s’ils n’ont pas de chantier pour maintenir leur salaires? Franchement de qui se moquent on? Je ne suis vraiment pas pro utg mais les stations services ont été paralysé pour le portefeuille des gérants et personne ne les a insulté comme les grévistes de EDF le subissent;
A mon avis, si en contrepartie des coupures à répétition, ils proposaient de baisser de 20% le prix de l’électricité en Guyane, ils ne se feraient pas plus insulter que les grévistes des conflits liés aux prix du carburant. Ils se feraient donc juste un peu moins insulter.
Revoyez vos archives.
@ Guyaweb :
je viens pleurer devant vous, seul média honnête de la place, reconnaissable et reconnu comme tel, la cloche qui sonne différemment, la lumière de l’obscurantisme local.
Ce rontidju de cahier de revendication complet et à jour, pas la photo de la page « points de blocages », il est consultable pour des pointures journalistiques de votre acabit ? Et il est montrable ?
Vous savez ce que c’est une allégorie ? Nan, pasqu’en regardant une vidéo, j’en ai trouvé 2 concernant l’UTG. Ok, la deuxième est trop concrète, et donne des prises aux sympathisants. Mais bon, même hors contexte, ça serait dommage de pas rigoler :
https://youtu.be/XdQRDc3GK60
https://youtu.be/JEILxc9k7RI
Excusez moi mais pour les autres grèves je n’ai pas vu autant de haine sur les réseaux sociaux, ni même la volonté d’organiser une marche. Donc neg ka pété Tchou neg !!! Pour le reste, je suis l’une des premières personnes à vouloir que l’utg arrêtent de nous pourrir et que surtout ses dirigeants partent enfin aux oubliettes car de monsieur D, c’est juste plus possible qu’un mec comme ça soit là…… Bref je voyais juste au delà de la grève et je suis choqué de lire que le medef réclame les forces de l’ordre quand lui était prêt à bloquer des gens innocent. Aurait il apprécié les crs contre lui? C’est juste pour le principe ça veut dire que seule une catégorie de la population peut réclamer le progrès en Guyane? Le progrès de leur portefeuille?
Pour revenir au conflit il n’a que trop duré et avec plus de matière grise l’UTG aurait pu éviter cette grève mais bon faut il que la majorité de ses dirigeants sachent ce qu’est réellement le syndicalisme? Celui de l’utg de l’époque ok mais celui d’aujourd’hui fuyons!!!!
Lorsque l’on trouve un emploi, on travail dur pour le garder mais dès que ce travail devient un contrat a temps plein, on rentre a l’UTG et on ne branle plus rien, couvert par de pauvre bougre manipulé par d’autres manipulé eux même par des politiciens véreux voulant le pouvoir pour une minorité.
Si personne ne réagit, ils continuent…
Ce matin, première coupure a 5h30 du matin et je suis sur, en blaguant sur le désarroi des entrepreneurs ouvrant leurs locaux.
Un jour, j’ai vu 2 gars de l’UTG discuter avec un entrepreneur Brésilien et lui demandé pourquoi il n’embauche pas de Guyanais (selon leurs critères) et le gars répond qu’il na pas les moyens car un brésilien travaille doublement pour le même prix sans faire la grève dès qu’il faut porter une charge et les 2 gars de répondre que son accès a certains marchés risque de lui être fermé, etc… N’est ce pas maffieux ??
Imaginé que ce n’est qu’une goutte d’eau qui cache l’iceberg…
bon article, je suis d’accord, merci Marion. en matière de lutte syndicale, un principe de base
pour le pouvoir: » bourrer le mou au peuple » pour affaiblir les travailleurs et discréditer des
revendication souvent fondées. par solidarité installons un pédalier couplé à une dynamo dans notre salon et pédalons mes frères.
Article objectif, ça fait du bien à lire !
Et également courageux quand on sait que l’UTG est spécialisé dans l’intimidation des médias.
FG semble servir la soupe à l’UTG et Guyane 1ere donne l’impression de recevoir ses bladas dans les studios, et d’éviter les questions gênantes (pourtant il y en a !).
Rappelons nous en 1996, quand Castor et sa clique (encore eux !) étaient dans la rue à foutre le bordel et notamment devant la maison du procureur (qui s’était incendiée toute seule bien évidement) avaient été gardés à vue en Martinique, à RFO, la même équipe qui sévit toujours, avait décidé de ne plus émettre en soutien aux meneurs de l’UTG/MDES.
Puisqu’ils veulent des emplois;
Commencer par être solidaire:
Combien parmi eux seront prêts à perdre un peu de leurs avantages afin qu’on embauche plus de personne ?
A lieu d’avoir l’électricité gratuite qu’ils s’acquittent d’une facture.
Perdre un peu de leur salaire afin qu’on augmente le nombre d’embauche…..
Sans même perdre des avantages, certains sont au taquet d’heures supplémentaires donc il suffirait d’accepter de faire une croix dessus pour libérer bon nombre d’emplois temps pleins.
L’utG EDF était en train de perdre la face. Elle essaye de sortir de cette mauvaise passe en étendant le mouvement à d’autres secteurs et en cherchant le rapport de force. Comme d’habitude, ils vont rallumer les vieilles rancœurs. Certains politiques vont souffler sur les braises et si ça fonctionne, la Guyane va mettre 20 ans à s’en remettre. Preuve qu’ils se moquent bien de nous. Ne nous laissons pas berner encore une fois par leurs vieux discours. Ils n’ont rien à faire de la population, seuls comptent leurs avantages.
Je dénonce la manipulation de masse et l’opération propagandiste pro-grévistes orchestrées ce vendredi 30 octobre sur les ondes publiques de Guyane 1ère, dans l’émission Oroyo !, à 18h20. En effet, plusieurs points m’interpellent :
– le fait de n’inviter que des grévistes à s’exprimer, sans contradicteur, et de se faire l’écho -pour ne pas dire faire la publicité- du meeting organisé le soir-même par ces mêmes grévistes ;
– le fait de ne laisser la parole à des auditeurs qui n’ont fait qu’apporter leur soutien aux grévistes, sans qu’aucune voix discordante ne vienne perturber ce pseudo-débat ;
– le fait que, pendant que j’entendais ces louanges s’enchaîner, le téléphone du standard sonnait dans le vide en dépit d’appels incessants de ma part en cours d’émission au 0594319000 ;
– le fait que le journaliste fasse preuve d’une étonnante mansuétude et bienveillance à l’égard de ses deux invités sans réel questionnement sur le bien-fondé d’un tel blocage et ses conséquences sur l’économie et la société guyanaises (les revendications exposées par les grévistes en début d’émission portaient sur des postes à pourvoir, le paiement des jours de grève et la suppression d’astreintes auxquelles ils ont été condamnés par décision de justice).
Les grévistes n’ont fait, pendant toute la durée de l’émission (40 minutes), qu’étaler leur discours démagogique, sans perturbation aucune ni de la part des auditeurs étonnamment favorables, ni de la part d’un journaliste visiblement acquis à leur cause. Venant d’un média public, je trouve cela proprement scandaleux et honteux de prendre les auditeurs et, plus largement, la population guyanaise, pour des imbéciles et de tenter de manipuler l’opinion publique de la sorte, sans offrir une pluralité de points de vue, une analyse journalistique digne de ce nom ou une interview impartiale et sans concession des invités !
Courrier adressé au directeur régional de Guyane Première et au CSA.
Et pour enfoncer le clou de la propagande, assortie d’une réthorique belliqueuse, M. Olivier Goudet, secrétaire général de la section RCT de l’UTG, s’époumonait fièrement ce samedi en début d’après-midi dans les rues de Cayenne pour scander toute la «détermin[ation]» de ses camarades et lui-même dans le conflit d’EDF -devenu, au son de la Marseillaise, cause nationale-, pour clamer bien fort qu’ils sont «Guyanais», pour invectiver «l’Etat français» et pour en appeler à «la guerre».
Au nom de quels Guyanais M. Goudet fait-il cette déclaration et pour quelle Guyane se bat-il ? Combien de petites entreprises -composant 95% du tissu économique de la Guyane- auront péri dans ce combat et tout cela pour quel gain pour ses camarades d’EDF ? Après avoir dignement fêté leur bataille, j’espère qu’ils n’oublieront pas d’aller déposer une gerbe, en ce jour de Toussaint, sur les tombes des défuntes entreprises. J’espère qu’ils n’oublieront, non plus, de mentionner dans leur protocole d’accord, en plus des jours de grève payés ou étalés et de l’effacement des injustes astreintes, le dédommagement pour les pertes matérielles et alimentaires subies par les familles, victimes, elles aussi, collatérales d’un conflit qui n’aura que trop durer.