Marie-Laure Phinéra-Horth mise en examen pour «recel de détournement de fonds » : elle est soupçonnée d’avoir continué à toucher un salaire d’orthophoniste à l’hôpital de Cayenne durant 40 mois sans y exercer
Information Guyaweb : le maire de Cayenne, Marie-Laure Phinéra-Horth a été mise en examen le jeudi 19 octobre dernier, en toute discrétion, par le juge d’instruction Jonas Nefzi dans le cadre d’une information judiciaire ouverte sur des soupçons de versements de salaires relatifs à sa qualité d’orthophoniste à l’hôpital de Cayenne sans travail effectif en contrepartie. Rappelez-vous : le mardi 20 juin 2017, Marie-Laure Phinéra-Horth, maire de Cayenne, avait été placée en garde à vue dans les locaux de l’antenne de la police judiciaire de la ville dont elle est le premier magistrat, dans le cadre d’une enquête préliminaire, dirigée alors…
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19 commentaires
Le plus agaçant dans ce genre d’histoire c’est le positionnement de donneuse de leçons de l’intéressée.
En fait sous prétexte de la Guyane d’abord, c’est d’abord sa pomme, puis ensuite si elle est prise la main dans le sac de confiture, la mauvaise foi. Je m’interroge aussi du délai entre la mise en examen de la personne dans cette affaire, du silence jusqu’à cet article et en même temps suppute la gêne de l’Etat tant il est évident que la direction des ressources humaines de l’hôpital ne pouvait ignorer la situation.
Mais c’est toujours comme cela avec les diseurs de bonne conduite…
La Guyane est un iceberg dont on ne voit que (bien sûr) la partie émergée. Que d’argent ici a été gaspillé, détourné et même carrément volé. Le moins grave étant qu’il ait été demandé, puis enfin arrivé mais hélas reparti faute de dossier déposé à temps.
Le silence jusqu’à présent n’est pas choquant, il s’agit juste de l’application stricte du secret de l’instruction. Ca peut paraître surprenant justement parce que ce principe est bafoué en permanence. Personnellement, je trouve choquant que les médias soient informés en temps réel de l’évolution d’une enquête dans les moindres détails. Pour le reste, si des responsabilités sont à rechercher pour ce qui est du détournement de fonds, dans un établissement public tel qu’un hôpital, l’ordonnateur des dépenses est le directeur.
Le journaliste n’est pas soumis au secret de l’instruction, parallèlement il a le devoir de protéger ses sources lorsqu’elles le souhaitent. Des juges sont pour la suppression de ce « secret ». Ce culte du secret a pu provoquer, par le passé, des dérives, de la désinformation. Le législateur a d’ailleurs ouvert lui-même une brèche en décrétant finalement le principe de la publicité lors des audiences devant le JLD (juge des libertés et de la détention) au cours de l’instruction (sauf si le mis en examen est mineur).
Quand on est dépositaire d’un mandat public et mis en examen, il serait plus convenable de démissionner…
une voleuse d’argent public destiné à l’hopital et à la santé – tout l’argent mal acquis doit être remboursé, et une punition sévère sera appliquée en toute sérénité et connaissance de cause !
Je ne pense pas que la somme détournée ait été revue à la baisse mais en toute logique le recel ne porte que sur les salaires bruts alors que le détournement, donc le préjudice pour le CHAR, englobe aussi les cotisations patronales, comme l’indiquait le communiqué du procureur.
Oui je me suis posé la question, on peut penser à un calcul de ce type (ou pas)
Grâce aux juges – et grâce à l’inertie d’une population dans l’ensemble très tolérante vis-à-vis du vice – Madame Phinéra-Horth peut toujours apprécier la bonté du respect des principes du droit et de ses procédures… et ne pas se trouver confrontée à des gueux impatients comme dans les films…
Toutes choses sur lesquelles tant d’élus et d’autres « décideurs » font l’impasse (pas qu’elle) dès qu’il s’agit d’Autres zadministré / zétranger.
Ces bons et utiles principes lui permettront de clamer son innocence, se prévaloir de sa présomption, ne pas démissionner arguant qu’elle n’est pas (encore) condamnée. Qui sait, elle ne le sera peut-être pas. Grâce à ces procédures.
Cela dit, on ne reproche rien à la direction de l’hôpital ? En l’état, l’affaire semble se porter sur le profiteur et non pas sur le détourneur.
Une mise en examen « révèlée » aux gueux 4 mois après… Sarko, Cahuzac, Fillon et compagnie, sont-ils au courant de l’existence d’un tel havre de paix juridiciaire?
Pour le moment…
Que vous soyez puissant ou misérable … l’instruction prend son temps puis le parquet ne poursuit pas et si vous êtes condamné vous ne passez pas par la case prison, elle est pas belle la vie d’élue !
Lorsqu’il y a instruction, c’est le juge qui a le dernier mot : c’est lui qui décide de renvoyer en correctionnelle ou non (quel que soit le réquisitoire définitif du parquet). En l’occurrence là, ce n’est pas un plaignant qui a saisi le doyen des juges d’instruction comme c’est possible mais bien le parquet qui a donc estimé que cette affaire méritait d’éventuelles investigations plus approfondies (un juge ayant plus de moyens pour cela qu’un parquet). Sauf qu’à Cayenne, je trouve que les juges d’instruction ont vraiment beaucoup de dossiers (ils ne sont que trois). La justice y manque encore de moyens en hommes
Si » traîner cette casserole » pouvait ,à jamais lui servir de leçon !
Car se voir jeter en pâture sur la place publique et être discréditée par certains détracteurs de se faire rappeler d’ avoir trempé dans une, sale affaire ,ne peut qu’être gênant et embarrassant à la fois.
Pour faire preuve d’honnêteté ,il suffisait de signaler l’anomalie par courrier adressé avec
A R à l’ employeur ,dès les premiers temps puis placer l’argent sur un compte épargne avec la ferme intention de procéder,moment venu , à son remboursement.
Dans cette affaire la responsabilité du CHAR, selon moi, est plus ou moins à grande échelle .
S’agit -t-il d’une erreur volontairement commise?
Ou encore d’une erreur engendrée par du laxisme tacitement reconduit ou d’ un
manque de coordination entre les services concernés?
Toujours est-t-il ,aujourd’hui, on parle de Détournement de Fonds et de Recel qui semblent impliquer que M L P H
Certains adversaires éprouvent un malin plaisir de faire rappeler le fait d’avoir trempé dans cette sale affaire au moment où des actions gênantes sont menées (Démolitions de
squats , contrôle et gestion de la sécurité jugés à outrance pour certains lors des défilés carnavalesques).
IL serait ô combien louable ! Que ML P H rembourse , autant que faire se peut , la somme indûment perçue et qu’ à l’ avenir s’arme de courage et de détermination pour faire
preuve d’intégrité morale donc d’honnêteté face à toute forme de corruption .en ne se laissant pas aveugler par l’appât du gain .
Q’elle considère que tout élu est exposé au vu et au su de tout le monde et que pour garder estime et confiance des électeurs il doit , d’abord ,donner le bon exemple; C’est à dire: bien se conduire .
C,est une formule magique pour éduquer nos jeunes tant désoeuvrés et sans repère aujourd’hui .
Ne dit- on pas : » Que le Bon Exemple vient d’ en Haut ».
Mais Hélas! la Majorité de nos Ediles et de nos Dirigeants Politiques semblent dire:
« Faîtes ce que je vous dis ,t non ce que je Fais » .
En fait ils ne s’ appliquent pas les conseils qu’ils donnent à Autrui.
Si l’on faisait preuve d’une certaine dose de mauvais esprit, l’on pourrait en effet presque s’étonner de la coïncidence entre cette mise en examen et le net durcissement de la politique anti-squatteurs, allant même jusqu’à ordonner tout récemment des destructions de squats apparement en dehors de toute procédure légale, dans le cas d’Eau-Lisette…
Concrètement rien à voir. La mairie de Cayenne démolissait déjà avant les ennuis judiciaires de son 1er magistrat.
On peut d’ailleurs s’interroger quant à la légalité de certaines démolitions de constructions (pas de décision de justice à Eau Lisette dans une opération de démolition récente).
Pour avoir démoli sans décision de justice, la mairie de Régina a été condamnée en novembre 2016 pour voies de fait suite à une plainte de Pierre Désert, ancien maire qui a pas mal d’hectares sur cette commune. Pour avoir démoli sans décision de justice (dont une maison de bois construite sans permis) fin 2004 route des plages à Rémire, l’Etat a été condamné pour voies de fait en 2006 puis en 2007.
Par principe un contrefeu médiatique n’a en effet aucun lien direct avec l’affaire à occulter. Alors disons que ce zèle du bulldozer qui se fait plus intense depuis le début de l’année, aura au moins le mérite de caresser une partie de l’opinIon dans le sens du poil. Un regain de popularité dont aura sans doute bien besoin notre édile mise en examen.
Au temps pour moi lire qu’ elle considère(au lieu de q’elle )
Merci