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« Il y a une volonté de sacrifier une partie de la population guyanaise »

« Il y a une volonté de sacrifier une partie de la population guyanaise »

« La rentrée est une catastrophe, pas une journée ne se passe sur une commune sans qu’il y ait une alerte posée [par les parents d’élèves] » a condamné le Mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale (Mdes) ce mercredi matin à Cayenne. Citant pour cette rentrée scolaire les « 2 000 élèves » sans école, les « 200 lycéens » non scolarisés, les « 150 profs » toujours manquants, le conseiller régional et général Fabien Canavy a brocardé ses opposants politiques, le ministère de l’éducation nationale et le rectorat citant « le manque de structures scolaires et de vision politique », qui se « font surtout sentir au niveau…

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7 commentaires

  • 25 septembre 2014

    On aura tout lu! Le MDES demande à l’Etat de remplacer les collectivités locales défaillantes ? Mais comment comptent-ils financer tout ça si la Guyane devient indépendante ?

    • 25 septembre 2014

      Pas mieux.

    • 25 septembre 2014

      Le MDES demande la même chose que les familles : le meilleur pour les enfants.
      La Guyane n’est pas indépendante loin de là, nos générations grandissent dans le système français, la revendication d’égalité est donc évidente.
      Quel meilleur moyen de préparer l’indépendance que d’avoir une jeunesse formée et active ?
      Reste le débat sur le qualitatif : comment l’école pourrait (devrait) s’adapter aux réalités de la Guyane pour former des citoyens conscients de leurs droits et de l’environnement qui est le leur ?

  • 25 septembre 2014

    Néanmoins, Canavy a raison pour l’Oyapock et le Haut-Maroni – En attendant, ils pourraient aussi faire des maisons d’accueils ou internat sur le littoral adaptés à la culture des jeunes de l’intérieur qui souvent arrête l’école dès 14 ans, principalement les autochtones d’ailleurs…

  • 26 septembre 2014

    Michel Dubouillé

    « Hier encore un enfant entre 11 et 13 ans s’est suicidé à Camopi. Un fléau qui tue notre jeunesse et pour lequel nous devons nous poser les bonnes questions.
    Rôle de la culture française imposée ?
    Quelle approche devrions nous avoir ?
    Quels moyens pour aider ces jeunes qui se suicident chez les peuples autochtones?
    Nous sentons nous concernés?
    Quand un suicide à lieu chez lez ados en France c’est un drame national.
    En Guyane çà devient banalité?
    Que font les médiats pour dénoncer et informer sur le sujet?
    UN SILENCE ASSOURDISSANT.
    Une journée de deuil au moins sur la région Guyane pour tous ces jeunes qui se suicident n’aurait pas été de trop pour leur mémoire et le témoignage du partage de la douleur avec les familles.
    Y A T IL DES HUMAINS EN GUYANE je suis en colère devant tant d’impuissance. »

  • 26 septembre 2014

    Il serait bien que ce monsieur précise ce qu’il entend par population Guyanaise.
    Les communes ont à leur charge la construction et l’entretien des écoles. Les départements les collèges, les régions les lycées. L’état prend à sa charge les enseignants. Un mineur de moins de 18 ans peut être scolarisé sans qu’on lui demande une pièce d’identité (convention des droits de l’enfant de 1989 ratifiée par la France).
    Voici maintenant l’impôt sur le revenu prélevé par l’état en Guyane en 2012 :
    http://www.journaldunet.com/economie/impots/guyane/departement-973

  • 27 septembre 2014

    Afin de s’adapter à la réalité de la Guyane faut-il enseigner à nos enfants le « débrouyè pa péchè » ou en sortir ?

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