Dossiers figés pour Shell et Total
Les dossiers offshore sont à l’arrêt depuis plusieurs mois à Paris. Alors que Shell donne des signes de repli loin de Guyane Maritime, Bercy et le ministère de l’écologie n’ont pas tranché en faveur ou non des deux demandes de permis de recherche déposées par Total. La deuxième « année blanche » est en cours pour Shell, actionnaire majoritaire du consortium (Total, Shell, Tullow, Northpet), détenteur actuel du permis Guyane Maritime. Les pétroliers demeurent retirés des côtes guyanaises. La direction parisienne est très prudente et affirme à Guyaweb être « toujours en phase de réflexion » quant aux suites à donner après l’échec consécutif de cinq…
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7 commentaires
ben il est vraiment bizarre ce « comité des pêches » ! Deux parmi ses 4 conditions (sorte de chantage ?) concernent les mines et l’orpaillage. Je croyais que le « comité des pêches » était concerné par la bonne santé des écosystèmes aquatiques (marins) dans lesquels vivent les poissons.
Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu ils font ….
On peut avoir une description de ce comité des pêches, un compte rendu de leurs AG, etc. Parce qu’il me semble plus concerné par les mines que par les poissons
Peut-être trop de précipitation dans certains commentaires.
La précision ne m’avait pas paru nécessaire mais donnons la quand même : l’exploration pétrolière est régie par le Code Minier et les permis d’exploration pétrolière sont des permis miniers. Donc le Comité des pêches ne s’intéresse pas aux mines d’or ni de bauxite mais bien à l’exploration pétrolière puisque « les pêcheurs ont manifesté leur vive désapprobation, dans la mesure où selon eux, les poissons seront impactés par les études sismiques exploratoires. »
pan sur le bec ! je prends le mauvais point et j’admet mon erreur – merci a Harry Hodebourg.
D’ailleurs, a propos des études sismiques exploratoires, Greenpeace-International et Greenpeace-Nordic viennent de sortir 2 bons dossiers à ce sujet: ou l’on y apprend que les canons à impulsion d’air émettent entre 230 et 260 decibels, pendant des heures et des heures, et que les animaux marins en souffrent réellement !
A lire absolument pour les aspects techniques sur:
http://www.greenpeace.org/denmark/Global/denmark/Rapporter%20mm.%20olie/briefing_seismic_blasting_NEGreeland_final-1.pdf
On ne fait pas d’omelettes sans casser des oeufs. Notre pays doit se developper et j’en ai marre de voir tous ces gens qui ne savaient pas placer la GUYANE sur une map monde il y a 3 ans parler en notre nom et pour notre avenir quand leur retraite se fera en france métropolitaine. Je suis entrepreneur GUYANAIS, j’ai risqué mon pognon et je viens de casser mes PEL pour mes sociétés et mes employés. Alors je dis stop. Stop à ce ralentissement au freinage de tous ces projets industriels. le Suriname et le Brésil se développent grâce à leurs sous sol et nous on doit attendre les fonds de l’état et de l’Europe.
Merci M. Hodebourg pour les précisions et les remarques quant à la « précipitation des commentaires », c’est élégant.
Un prix du baril brut à moins de 50 dollars, le coût de l’exploration, et les restructurations du groupe SHELL dans monde et en France, je qu’elle pense se désengagera…. à suivre