7 groupements professionnels réclament un plan d’urgence
La FRBTP a fait sauter les paumelles de la boîte de Pandore à grands coups de bulldozer, sous la main experte du conducteur de travaux, Olivier Mantez. C’est donc tout naturellement que moins d’une semaine après la signature d’un accord de « fin de conflit » entre la Fédération du bâtiment et travaux publics, la préfecture et la direction régionale des finances, les autres organisations professionnelles demandent à ce qu’on leur prodigue aussi des caresses guyanaises. Le Medef Guyane, le Conseil national des professions de l’automobile, l’Union guyanaise des transporteurs routiers, le Syndicat des entreprises du bâtiment et du second…
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11 commentaires
Les mêmes qui éructent contre l’Etat colonial se tournent vers lui à la moindre ornière dans la chaussée.
Parfaitement d’accord.
S’il y avait moins de gaspillages et moins de détournements,il y aurait plus de chantiers et moins de chômeurs…………
Et pour le travail illégal,c’est pas une découverte!
On veut des sous ! On veut des sous !
Le constat est vite fait. En Guyane, il n’y que le spatial et les amusements qui marchent, avec un taux très élevé du chômage. Elle est pas belle la vie sous les cocotiers.
A bas l’Etat colonial! Que l’Etat prenne ses responsabilités, et qu’il commence à nous rendre les terres qu’ils nous a spoliés!
La terre vous appartient?
Ou bien elle appartient à tout le monde?
Et moi, si je veux un bout de terre j’y ai droit aussi.
On résume : Les mecs veulent se battre contre le travail illégal : Qu’ils fassent le ménage dans leurs rangs.
Mais bon, des clandos dociles qu’on paye moins cher que les vrais travailleurs…
Pour Luc et Mickael
Tâchez de remonter aux sources des problèmes au lieu de confondre tout et avant de critiquer cette intitiative des entrepreneurs.
Un coup de pouce : si l’Etat était moins colonial, Paris plus attentif, son administration sur place moins corrompue, moins méprisante et plus compétente, toutes ces revendications n’auraient pas lieu.
La Guyane souffre de l’échec du système français obslolet, mais elle en souffre à puissance dix. That’s all. Bonne réflexion.
Merci de proposer des pistes de réflexion qui consistent à donner des grandes idées et rien d’autre. Les plans pharaoniques qui n’aboutissent jamais, voilà le problème de la Guyane.
Que l’Etat ait une politique coloniale, c’est un fait. Que par contre les clandestins se fassent entuber ainsi que les gens à qui ils prennent le travail, c’est un fait aussi.
La source du problème est : A qui profite le crime ??
Rassurez-vous : C’est pareil en métropole. Le nombre de personnes fait juste que cela est noyé dans la masse.
Je viens de vous donner une piste de réflexion plus que révolutionnaire.
Le problème n’est pas que les plans pharaoniques n’aboutissent pas en Guyane, cela est normale, le problème est que Ils ne pensent qu’en plans pharaoniques.
Ces crimes ne profitent à personne, sinon à leurs promoteurs inutiles.
Franchement, des patrons du privé qui manifestent et menacent pour obtenir encore plus de subsides de l’Etat. On marche sur la tête en Guyane. Qu’ils apprennent à mieux gérer leurs société ou qu’ils se montrent plus inventifs : c’est ça être un chef d’entreprise digne de ce nom. Les journalistes devraient pour le moins prendre un peu de hauteur et souligner cela au lieu de servir de chambre d’enregistrement à ce patronat douteux…