Après la guerre du feu, la guerre de l’énergie
La paternité du débat sur les orientations énergétiques en Guyane est âprement disputée entre la préfecture et le conseil régional. La Région annonce sa « conférence de l’énergie pour le 6 novembre ». On souffle par ailleurs la venue de Ségolène Royal pour « fin novembre » et des « assises » organisées par la préfecture. Le 18 juillet 2014, au cours d’une réunion portant sur la création de la filiale régionale à la future compagnie minière nationale, le préfet Eric Spitz annonçait publiquement, qu’il « lancer[ait] des assises régionales de l’énergie avec le conseil régional s’il est d’accord, parce qu’il…
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5 commentaires
Avant de penser à ce qu’on va brûler ou noyer pour faire de l’électricité on devrait peut être se poser la question d’économiser l’électricité. On incite le particulier à utiliser des ampoules basse consommation (ce qui est très bien) mais à coté de ça on construit d’énormes bâtiments climatisés, bâtiments qui pour certain n’ont rien de vitaux. Je suis persuadé que si nous étions plus raisonnables, que si on faisait des vrais efforts en terme d’isolation et de conception, on pourrait déjà consommer nettement moins. Exemple la galerie marchande de Suzini, ou l’on ne climatise pas un gigantesque hall et pourtant c’est un endroit agréable. Messieurs les architectes à vos planches à dessin!
La paternité du débat appartient au Génerg et à Guyane Nature Environnement pour leur débat publique le 19 décembre 2013 à l’amphi de l’IUFM.
http://www.generg.fr/generg/negawatt-en-guyane-debat-sur-la-transition-energetique-le-19122013/
La Région n’a pas d’autre politique énergétique celle de faire un deuxième grand barrage en Guyane. Je l’ai entendu de la bouche de Mme Sirder en introduction au débat, ce qui sonnait le glas de tout échange d’idée possible ce soir là.
Je ne suis pas si sure que ce soit la meilleure solution pour un développement durable. Il nous faut changer notre façon de consommer et de produire de l’énergie. La produire dans des centrales moins grandes et développer tous types d’énergies alternatives : solaire, éolien, biomasse, marée motrice…
Encore faut il que la poussée démographique en Guyane permette de prévoir des énergies alternatives, car il faut souvent agir dans l urgence.
Et que nous, citoyens, nous montrions capables de renoncer à 1 certain confort.
A l’isssue du « débat » (qui n’en fut pas un, tant certains avis étaient inaudibles pour certains acteurs) sur la transition énergétique, 4 propositions différentes ont été envoyées au gouvernement. Quelle cacophonie ! Qu’en a t’il été retenu ? Probablement rien, à voir le projet de loi. Je vois que l’on continue joyeusement à gaspiller l’argent public pour défendre des intérets pas si publics que ça. Un grand barrage, quelle drôle d’idée quand on a tant d’autres choses à faire, qui ne marqueraient pas autant le territoire.
Tant que les enjeux seront pipés par ce projet inutile à l’heure actuelle, il ne pourra y avoir débat. Tant que la collectivité régionale n’aura pas ouvert ses yeux et démonté les fils de la manipulation qu’elle subit de la part du « pousseur » de ce projet (notre sévice public EDF), il ne pourra y avoir débat.
Tant mieux de ne pas lancer l’étude : elle consistait à refaire les études déjà faite que vous citez, qui ne peuvent qu’arriver aux mêmes conclusions : pas besoin de ce drôle de barrage. Sauf, si comme pour le débat, on réécrit les conclusions de son prestataire.
Quelle confiance, quel crédit apporter à ce type de démarche, à cette collectivité ?
Si les élus régionaux en charge du dossier étaient aussi clairvoyants que les journalistes de Guyaweb, tout irait pour le mieux. La Région ne s’est même pas rendu compte qu’elle faisait un hors sujet total et qu’elle a laissé l’assistance complètement médusée pour ne pas dire atterrée en présentant sa grande idée de barrage à Paris en juillet 2013 à l’issue du débat sur la transition énergétique alors qu’il y avait des projets structurants, aboutis et innovants comme les éoliennes de Matiti qui ne nécessitaient qu’un simple portage politique pour le voir se concrétiser et engager la Guyane sur la voie d’une transition énergétique nécessaire et seule garante d’un développement endogène.