Auplata, St-Elie : Avis favorable de l’enquête publique
Le projet de régularisation d’une installation déjà existante et de mise en place d’une usine de traitement de minerais aurifères par cyanuration à St-Elie a reçu un avis favorable de la part du commissaire-enquêteur, Alexandre Smetankine, chargé de cette enquête publique. Son rapport est consultable sur le site de la Préfecture de Guyane, où il a été mis en ligne hier. L’enquête publique s’est déroulée du 6 juillet(*) au 7 août 2015, de manière plutôt discrète comme nous l’évoquions sur Guyaweb (Guyaweb du 07/08/2015). Le commissaire-enquêteur répond d’ailleurs à ces critiques en soulignant que la procédure d’information des citoyens pour…
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15 commentaires
Je lis que le commissaire enquêteur fait « référence à des discussions sur un forum du site Boursorama où l’enquête publique de St-Elie suscite la satisfaction des internautes dès le 26 juin 2015, ce qui selon lui “atteste de la communication faite autour de cette enquête qui a traversée (sic) l’atlantique” ». Sans doute serait-il important de préciser que les « internautes » en question, animant le forum dédié à Auplata sur le site Boursorama, sont (entre autre) des boursicoteurs très intéressés par la bonne santé financière des sociétés cotées en bourse, dont Auplata. Forcément, ça « suscite de la satisfaction » CQFD.
Je lis surtout que le commissaire enquêteur semble surtout être allé mettre son nez un peu partout, de la bourse aux bouses des ecolos. si il avait vraiment été bosser sur un site d orpaillage, il n aurait pas autant hésité à donner un avis positif…
Quelque remarques sur l’article Guyaweb : J’ai lu le rapport du commissaire enquêteur. La demande de l’association maiouri nature n’était pas une simple demande « d’une mise à disposition des documents sur internet », mais comme on la voit sur le rapport, un véritable pamphlet fustigeant l’enquête publique en évoquant divers raisons et tentant de forcer une demande de report, « quelques heures avant la clôture de l’enquête ». Le commissaire a dans sa conclusion dénoncé ces agissements « ce ne serait pas là l’état d’esprit d’une enquête publique ». C’est bien beau de défendre les écolos, encore faut il ne pas les couvrir lorsqu’ils usent et abusent de leur position…
C’est bien vrai, on dirait que maipouri nature a essayé de faire pression sur l enquête, mais que le commissaire enquêteur ne s est pas laisser influencer et les a envoyés sur Mars… Bien fait !
L or, « Un mal nécessaire « , franchement il charrie un peu le commissaire enquêteur… C est pas plutôt l ecologie le mal nécessaire ? Ceci dit on peut se marrer quand on voit de quelle façon il cite sans les citer les pratiques mafieuses de certaines associations ecolos pour les envoyer ballader dans sa conclusion. Il résumé leurs déclarations à un genre d « ébats idéologiques »… MDR…
« SIC »
En français et dans d’autres langues comme l’anglais, l’espagnol, l’italien, le portugais ou le suédois, « sic » est utilisé pour montrer que l’on cite, telle quelle, une phrase dont les termes ou le sens peuvent paraître étranges ou surprendre le lecteur, que ce soit par son contenu lui-même ou pour indiquer que le dactylographe a noté une erreur mais qu’il l’a transcrite littéralement pour rester fidèle aux propos tenus.
Ce qui démontre un manque d’objectivité du journaliste qui a retranscrit le texte en montrant ce qu’il estime être des « erreurs » en faisant des « SIC »… A moins qu’il n’ait eu le hoquet? …
Cher Gouja,
Je me suis contentée de mettre des « sic » à la suite des erreurs de grammaire et d’orthographe présentes dans le rapport, afin de rester fidèle au texte tel que rédigé par son auteur, comme vous l’expliquez parfaitement.
Sic vient de l’expression latine « sic erat scriptum » signifiant « c’était écrit ainsi » ou « ainsi dans le texte ».
Bien cordialement,
Les donneurs de leçons feraient bien d aller jeter un coup d’oeil du côté des articles de leurs copains adeptes du « terrorisme vert « …
Le site guyaweb declare :
« L’enquête publique s’est déroulée du 6 juin(sic) au 7 août 2015, de manière plutôt discrète comme nous l’évoquions sur Guyaweb ».
Si on regarde le rapport, on voit bien que c est 6 juillet et non 6 juin qui aurait dû être marqué, c’est bien de jouer les apprentis journalistes donneurs de leçons, la moindre des choses serait qu ils s appliquent la même rigueur… Mais bon, on ne va pas comparer un journal « low cost » et France Guyane… Kkkkkkkk !
Bien vu Blada !
Erreur corrigée. Merci pour votre lecture attentive.
c est honteux ! et nos enfants ne nous pardonneront pas d’avoir tellement détruit notre Guyane pour enrichir un petit nombre de riches cupides.
Quant au commissaire-enquêteur, il devrait faire relire ses textes par quelqu’un maitrisant le français, sa syntaxe, sa conjugaison et son orthographe.
Enfin, ne pas mettre à disposition facile – comprenez: via internet – des documents concernant un sujet aussi important qu’ une « usine de traitement de minerais aurifères par cyanuration » est une grossière erreur.
Sur le rapport, il est écrit que le dossier était en ligne sur le site auplata… C est bien beau de faire un article sur un dossier, encore faut-il le lire… ex si je dis « il fait pas beau » et que le journaliste écrit « il fait (sic) beau, ça change complètement le sens de la phrase. A quoi bon donner des leçons, si on ne lit que le résumé mal foutu d un bouquin, on ne peut pas prendre l avoir lu…
Enfin une bonne nouvelle, nous serons empoisonnés diversement. Nous aurons le mercure et le cyanure. https://fr.wikipedia.org/wiki/Drainage_minier_acide
« En dégradant la qualité de l’eau, les DMA conduisent à la disparition de ses usages en aval des opérations minières (alimentation en eau potable, base de loisir, pêche, irrigation), ce qui peut poser de graves problèmes de santé environnementale, notamment dans les pays pauvres.
Pendant l’exploitation, ils sont également responsables de la corrosion des infrastructures minières et des équipements. La surveillance des eaux destinées à l’alimentation humaine exclut a priori les risques d’ingestion directe de métaux lourds provenant de DMA. Cependant une intoxication indirecte n’est pas impossible. En effet, le jeu des bioaccumulations et des bioamplifications peut aboutir à une intoxication humaine via les poissons, notamment chez les pêcheurs réguliers ou consommateurs réguliers de poissons dans les zones concernées. Chez les personnes souffrant d’intoxications métalliques, on trouve des métaux toxiques dans la plupart des tissus mous, surtout le foie, les reins mais aussi dans les os. Une fois absorbés, les métaux lourds sont souvent difficiles à éliminer. La demi-vie de la plupart d’entre eux dans le corps humain est longue (30 ans pour le cadmium). L’exposition à de nombreux métaux pourrait aussi provoquer des cancers. »
A vous lire, on pourrait penser que l’on va créer une marque d’eau « eauPlata », un genre de liqueur que l’on pourra donner aux belles-mères encombrantes ou pour euthanasier les malades en fin de vie… Je ne pense pas que l’on peut comparer le cyanure utilisé par l’usine et les métaux lourds comme le mercure dont vous parlez ici. Le cyanure se résorbe dans le temps, les métaux lourds se fixent un peu partout indéfiniment… Et que je sache, le rapport du commissaire fustige les métaux lourds et semble conclure sur un « risque acceptable » pour l’utilisation du Cyanure. Il semble affirmer que si on ferme la porte au cyanure, on ouvre grand la porte aux métaux lourds que vous dénoncez dans votre avis.
Vous manquez pas d’air. S’il fallait se servir de la bombe atomique pour faire de l’or, vous n’hésiteriez même pas ?
Partout ou a été utilisé le cyanure, la population localement en a payé le prix mais pas les commanditaires, les inconscients et autres irresponsables – l’avenir dira qui a tord ou raison…