A quoi ressemblerait la compagnie des mines de Guyane ?
Lors de la réunion du 18 juillet organisée à Cayenne par la préfecture et consacrée à la compagnie régionale des mines (Guyaweb du 21/07/14), une présentation plus en détails des statuts, de la gouvernance et du fonctionnement de la future filiale régionale de la compagnie nationale des mines a été dressée. La compagnie minière de Guyane (CMG) « s’appu[iera] sur le développement du potentiel minier en particulier aurifère, mais non exclusivement, pour développer une économie durable et faire monter en compétence l’ensemble du tissu économique local assure la préfecture. Elle participer[a] au capital et aux instances de décision des principaux…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
4 commentaires
Est-il possible d’avoir la position du préfet concernant la lutte contre l’orpaillage clandestin par le biais de l’industrialisation ?
Le préfet n’a pas abordé cette thématique lorsque nous étions présents (nous avons été autorisés à assister à la fin de séance : discours de clôture).
Il y a quelques mois, l’argument de « l’occupation du terrain » par les miniers légaux pour « éradiquer » l’orpaillage clandestin était brandi par différents hommes et femmes publics, dont le préfet. Cet argument est très controversé, dans la mesure où il n’est pas établi que l’installation de miniers déclarés fait reculer le trafic (Je vous invite à lire un article publié sur Guyaweb en février 2013 : https://www.guyaweb.com/actualites/news/activite-miniere/pourquoi-il-est-faux-de-dire-que-les-legaux-eradiquent-les-clandestins/), et aussi parce que l’orpaillage clandestin est perpétué dans des zones de fait non ouvertes à l’exploitation minière.
Dans le document de présentation de la CMG émanant de la préfecture et présenté le 18 juillet, il n’est fait aucune allusion au trafic clandestin et à « l’occupation du terrain » par les exploitants légaux.
Pour ceux qui croient encore que l’activité aurifère légale profite à la Guyane et non pas à une petite poignée d’intérêts particuliers, le journal officiel vient de publier ce jeudi 24 juillet la nouvelle taxe sur l’or. Cette taxe qui était fixé à 417 euros par kilo d’or produit, descend désormais à 341 euros. Pour rappel, à ce jour, le cours du kilo d’or est à 30 630 euros.
Quelle activité aussi destructrice en terme de bien commun s’affranchit de ses ravages d’une si faible compensation : 1 % du cours moyen annuel de l’or ? (qui, bien entendu, s’applique que sur la production officiellement déclarée).
Voir le détail de la taxe ici :
https://sites.google.com/site/maiourinature/actualites-2011
La taxe serait affectée à la Région et « pour partie versée à l’organisme chargé de l’inventaire (…) de la biodiversité lorsqu’il sera créé » (selon Revenu.com).
Autre sujet d’actualité, la mine d’or nationale qui fait l’objet d’âpres négociations : elle serait éventuellement d’un moindre mal car ses dommages seraient mieux contrôlés et ses bénéfices mieux répartis. Et c’est bien cette dernière contrainte qui semble heurter nos politiques et miniers. Si l’or devient transparent, ce minerai serait alors plus seulement «qu’éclats et artifices» ?
Encore une fois, une activité qui va concerner les communes de l’intérieur, et les retombées économiques vont être réparties dans toute la Guyane.
Injustice totale!!!!!
Les communautés des communes non concernées par l’activité extrative ne doivent pas faire parti du capital.
Autres choses, il faut retirer les illégaux étrangers dans la forêt Guyane.