Exigence tardive d’immatriculation des pirogues en Guyane : un levier pour tenter de confondre les habitants de l’intérieur complices de l’or illégal…
L’idée d’une réorganisation de la lutte Harpie – qui tarde à être annoncée alors que la préfecture la pronostiquait pour avril, espérant les arbitrages ministériels rendus à cette date (1)- est de ne plus uniquement se focaliser sur le volet destruction de sites aurifères illégaux même si ce pan de la lutte demeure, selon un pilier de cette opération. L’une des raisons majeures de cette évolution, dont les détails restent encore flous, est assez simple à appréhender : les moyens donnés en nombre de forces de l’ordre pour la forêt guyanaise ne sont pas démesurément extensibles et, depuis fin 2016, ils…
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7 commentaires
Les religions, quelles qu’elles soient, font des ravages partout dans le monde.
Dans les cas cités dans l’article, de ces villages de l’intérieur guyanais, les pasteurs brésiliens, américains,… qui prêchent, qui mentent, qui embobinent les crédules pour récupérer des dons pour l’église (et par là-même grossir les comptes en banques des gourous) sont responsables de drames tels que suicides, alcoolisme, maladies des enfants…etc !!!!
J’ai vraiment appris dans cet article la présence de gourous issus de sectes « religieuses ». Je l’ignorais totalement.
Après ce que l’on peut dire c’est que les hommes restent des hommes, peuple autochtone ou pas. La corruption, l’argent mal acquis, est une tentation lorsque l’économie ne permet pas d’assurer un travail pour la majorité ou du moins l’espoir d’une vie meilleure.
Enfin éradiquer l’orpaillage illégal sans moyens et forces supplémentaires est une douçe illusion l’immatriculation des pirogues un gadget de communication à mon sens.
On devrait surtout éradiquer les sectes évangéliques qui font des ravages auprès des populations…
Quand à l’or il faut reconnaitre qu’il fait partie de l’histoire de la guyane, et sur un secteur geographique totalement sinistré sur un plan économique, il reste préférable que les habitants se lancent dans le trafic d’or que dans le trafic de drogue… Car c’est ce qui nous pend au nez dans cette région, il suffit de regarder ce qui se passe sur la ville de St laurent pour de faire une idée.
Dans le monde de l’argent facile, quelle est l’activité qui occasionne le moindre mal? Avant de juger sur un plan idéologique il faudrait analyser sur un plan pragmatique, mais les réponses ne font pas toujours plaisir.
L’indiens choisi le camp du plus fort ,après des années de lutte il se résigne .Qui pourrait le blâmer il est en première ligne ( qui pouvait résister à jean bena même le préfet de l’epoque négociait avec lui) de plus le petit trafic indien est sans commune mesure avec le trafic institutionnalisé des bushinengue. N’y a t’il pas une volonté de drecredibiliser l’indien ?
Il n’y a pas de volonté de décrédibiliser l’indien. « De plus en plus de gens » ça ne veut pas dire tout le monde ni même la majorité.
Il est encore temps de faire tomber les masques, tous les masques et ceux qui les portent, et ce à n’importe quel prix.
Les zones incriminees dans cet article sont sur la Tampok et la Waki : en zone d exclusion prefectorale où aucun citoyen francais -autre que les autoctones- ne peut circuler sans autorisation prefectorale.
J en profite donc pour rebondir sur les propos redondants de certains collectifs qui essaient de faire croire que la mine legale traine avec elle les illegaux.
Il n y a aucune activite miniere legale et il n’y en a jamais eu, ni meme qu aucune activite economique, dans ces zones, rien n est autorise on meme pas le droit de casser une branche.
Et force est de constater que ce sont les zones LES PLUS TOUCHEES par l’orpaillage illegales.
98% de ces collectifs soit disant ecologique ne savent meme pas pointer Elae (debut de la zone d excusion) sur une carte.
Les autoctones de l interieur souffrent de l isolement economique, donnons leurs les moyens de develepper leurs regions : agriculture mines bois etc… et vous verrez que l’orpaillage illegale ne sera qu un mauvais souvenir.
Ce sont des exemples cités (et ils ne sont pas les seuls). Cela concerne la circulation sur les voies d’eau où il y a des postes de contrôle et plus largement sur les voies susceptibles d’être des trajets de ravitaillement vers les sites. Par ailleurs, de fait, les zones accessibles par arrêté préfectoral, cela se heurte à la réalité depuis des décennies… Je me souviens que, dans les années 90, les résidents de Maripasoula prévenaient éventuellement quand ils se rendaient dans les villages amérindiens. Il y a eu un accord historique de circulation entre habitants du fleuve. Et depuis 50 ans la commune a été créée, ce qui est censé apporter un certain nombre de possibilités de développement et d’aménagement du territoire. Enfin, si l’on juge par ce qui a pu se passer à Citron (par exemple), il va être difficile de démontrer que les mines légales sont un remède contre l’orpaillage illégal..