Conférence sur l’insécurité : les élus mécontents de « l’attitude » du préfet tournent les talons
Un communiqué publié vendredi en fin de journée traduit le mécontentement des principaux élus guyanais au regard de « l’attitude » du préfet Martin Jaeger qu’ils ont qualifiée de « désinvolte et irrespectueuse » à leur égard, au cours d’une conférence en préfecture sur la sécurité qui a vite fini en eau de boudin. Pas très glorieux en ces temps tourmentés. La conférence sur la sécurité «qui s’est tenue en préfecture » vendredi après-midi, réunissant les principaux élus de Guyane et les principaux représentants de l’Etat en charge de la sécurité, « a malheureusement tourné court », a dénoncé vendredi soir un communiqué émanant des parlementaires guyanais, des…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
7 commentaires
Petit Monsieur, petit personnage à l’image de celui qui l’a fait « roi ».
Très décevant venant de la part d’une personne qui se targuait d’aimer la Guyane si je me souviens de ses propos à sa nomination, mais amour de circonstance… car incapable de reconnaître et d’admettre les problèmes de ce département, et d’y apporter un minimum de solution.
Et à la botte d’un pouvoir sur le déclin qui lui permet d’acquiescer sans cas de conscience aux volte-face d’un ministre de l’intérieur qui n’a plus rien à perdre vu, que tout part en digue douille depuis si longtemps déjà
Prenez votre retraite Monsieur ou allez vers des cieux idylliques où tout le monde il sera beau, tout le monde il sera gentil, parce qu’il faut bien que vous arrondissiez le montant de votre retraite n’est-ce pas…
Espérons que le suivant sera à l’écoute et respectueux des demandes de ses concitoyens.
« incapable de reconnaître et d’admettre les problèmes de ce département »
Vous ne vous êtes jamais dit qu’il fallait compter, parmi les « problèmes de ce département », le manque de compétences des élus locaux et de leurs équipes ? Ni même les conflits d’intérêts récurrents qui peuvent exister entre les élus et certains de leurs électeurs (familles) ? Ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi l’Etat « n’offrait pas » de foncier aux communes guyanaises (pardon, aux élus) par exemple ? Avez-vous idée de la sensibilité exacerbé de nos élus, qui n’hésitent pas à demander « réparations », dès qu’on les mets face à leur incompétence ?
L’Etat a entièrement sa part de responsabilité dans la situation que connaît la Guyane… mais il faudrait voir à ne pas trop encenser les (élus) locaux à tout bout de champ, sous prétexte qu’ils sont… locaux. Un peu d’objectivité ferait du bien à la Guyane, et un peu de modestie et d’humilité, du bien au préfet et à l’Etat.
Effectivement, les responsabilités sont partagées
Beaucoup de blabla, d’un côté comme de l’autre…Tout mettre sur le dos du préfet est simpliste, il n’est qu’une courroie de transmission et fait avec ce que le gouvernement lui donne. Si tous les clandestins ne sont pas délinquants, les poches d’habitat illégal abritent ceux qui s’y cachent. Tant que ce problème ne sera pas pris à bras le corps, les forces de l’ordre auront bien du mal à réfréner la délinquance locale. Il suffit pour ne pas en douter de se référer à la population incarcérée et à celle que la justice laisse courir en application de la loi mais également faute de moyens.
Avant de critiquer le préfet, il faudrait s en prendre à nos élus car s il y a autant de jeunes sans emploi, il incombe à nos pigeons. N oubliez pas que le sénateur KARAM était durant 18 ans, Pdt de la région Guyane. Mr ALEXANDRE a fait des choses en moins de 3 ans dans toutes les communes du département, ce que le serviteur de l’état, n a pas fait en 18 ans. Ce n’est pas en donnant des bons d essence aux jeunes, qu’ils seront heureux. Ils veulent se former, avoir un emploi durable.
Et soyons francs! Que la formation soit une vraie outil de développement de ce jeunes! Sans distinctions d’origines! L’accès inconditionnel sans distinction d’origines, papiers, couleur ou territoire aux formations qu’aboutissent aux emplois! Le profil de la Guyane est tout un autre pour rapport à ce de l’hexagone, alors un préfet et tout élu ne doit pas hésiter un second à être innovateur de façon a récupérer et canaliser l’enthousiasme positive qu’habite ce tranche d’age. L’age de l’entreprenariat, l’age du vouloir, l’age où son énergie personnelle, si bien ficelé au projet de développement collectif de la région Guyane, peut déclencher une notable réussite. Les solutions seraient-elles si complexes? L’action social est dans les rues? Elle est partie au dialogue frontal des Ghettos? Avant d’envoyer toute cette répression ? Si vous vouliez faire de ce pays une cocote minute qu’explosera lâchant le plein haricots rouges sur ce beau plafond européen (pour rester léger) vous faites sauter tous les emplois spontanées sans avant avoir offert des options de réussites à ceux qui veulent aussi mettre de leur grain de sels dans ce plat guyanais. Je récupère les mots du professeur Darcy Ribeiro: « Si les gouvernants ne construisent pas des écoles, en 20 ans il manquera d’argent pour construire des prisions »
Bonne remarque Skol, la formation n’a pas excessivement bien fonctionné localement ces deux dernières décennies c’est le moins que l’on puisse dire…